Wednesday, January 30, 2008

Engagez-vous qu'ils disaient !!!

Cette fameuse réplique d'un soldat romain tout droit sortie de la bande dessinée Astérix vous dit surement quelquechose. Il semblerait bien que l'armée américaine s'en soit inspirée.

Voici une des dernières campagnes de recrutement de l'US Army. A priori, il manque des volontaires pour l'Irak. Ce que nous trouvons impressionnant, c'est que l'on peut voir ce spot de pub à la TV américaine entre une pub pour un hamburger bien gras et une autre pour le dernier modèle de voiture de chez Honda. Franchement, on hésite même entre la suite de "Il faut sauver le soldat Ryan" et le prochain reality show.

Montez le volume et baissez les lumières. C'est parti !!!






Force ("strength"), esprit d'équipe, pouvoir, puissance ... L'Armée US ne mâche décidemment pas ses termes pour se vendre à ses futurs recrues. "Il n'y a pas de gagnant plus fort que l'US Army, il n'y a pas de gagnant plus fort que les soldats de l'US Army".
Pensez vous que certains pourraient porter plainte pour publicité mensongère ?
Quoiqu'il en soit, nous trouvons que cette pub a quelque chose de dérangeant, mais elle permet de comprendre beaucoup de choses sur certains conflits actuels. A méditer.

Une dernière chose, si vous ne pouvez pas vous engager, l'US Army a pensé à vous. Elle vient de sortir un jeu sur Xbox 360 "testé et approuvé par ses vrais soldats" (America's Army : True Soldiers) pour se mettre dans la peau d'un G.I.

Monday, January 28, 2008

Lundi, c'est American Gladiators !!!

Nous nous souvenons tous de cette émission phare qui a animé nos soirées d'enfance à coup de cornes de vachettes, de batailles sur des planches à savon et de villages du fond de la France, nous voulons dire : Intervilles et son générique mythique ... Naaaananana nanana ...

Séquence souvenir :

Aux USA, il est bien loin le temps de cette innocence gauloise, où le verre de rosé cotoyait la blague grivoise. Nous sommes aux Etats Unis et une fois encore cela ne rigole pas. Le lundi soir, c'est American Gladiators. Vous prenez le même concept, deux ou plusieurs candidats s'affrontent sur des terrains glissants, avec des battes en mousse, ajoutez y un peu de trash, des gros muscles et tout de suite ca donne cela (attention, faites reculer les enfants de l'ordinateur ;-)

Brr... toujours des partants pour venir jouer dans une émission de TV américaine ?

Faisons preuve de fantaisie. Et si, cet été, Intervilles devenait cela ?? .... Faites un test et cliquez (le montage de cette vidéo a été un plaisir) !!

Peuples de France, à vous les studios !!!

La Silicon Valley .... il pousse du Silicon dans la vallée ?

Nous parlons souvent de San Jose, mais assez peu de la Vallée, de la fameuse "Silicon Valley". Tous les matins, je passe devant EBay pour aller au bureau et depuis ma fenêtre, j'aperçois le logo du siège social d'Adobe (Adoubi comme disent les américains).

Les passionnés d'informatique comme moi seraient sans doute émus d'être dans cette terre de pélerinage, c'est un
peu dans cet endroit que tout a commencé.
C'est
ici que s'est véritablement forgée l'image de ces entreprises parties de rien (jeunes pousses, ou start-ups) qui sont devenues ensuite des géants technologiques et industriels.
Le mythe a démarré dans les années 30 avec Hewlett Packard où Mr Hewlett et Mr Packard ont créé leur premier ordinateur dans leur ... garage. Ce garage qui ressemble à une modeste cabane est devenu le symbole du rêve américain et est maintenant classé monument historique, créant pour des années le fantasme de l'ingénieur qui invente un produit révolutionnaire au fonds de son jardin.
Les deux compères HP ont ouvert la voie de l'innovation et des dizaines d'années plus tard, d'autres leur ont emboîté le pas dans la Vallée, comme Apple fondé en 1976 à Cupertino, Sun Microsystems créé en 1982 ou Intel en 1968 à Santa Clara.
Plus récemment, ce fut Yahoo, Google, E-Bay et même FaceBook ... qui a son siège social à Palo Alto.


Une des définitions officielles de la Silicon Valley la désigne comme le pôle des industries de pointe situées au sud de la baie de San Francisco en Californie. Même si cette région n'est pas une vallée à proprement parler, l'expression désigne souvent par métonymie l'industrie des technologies de pointe en général.
La ville de San José est la plus grande ville de la Silicon Valley et s'autoproclame en être la capitale.

Comme la Silicon Valley est définie par son activité économique, ses frontières sont floues et en constante évolution. L'expression ne correspond pas à une entité administrative mais désigne une région comprenant quelques 2 millions d'habitants et 6 000 entreprises de haute technologie. Son PIB équivaut à celui d'un pays comme le Chili….

Mais pourquoi le nom de "Silicon Valley" ? Forgé en 1971 par un journaliste local, Don Hoefler, il a été inspiré par la concentration d'entreprises de semi-conducteurs et d'informatique dans la vallée de Santa Clara, jusqu'alors connue surtout pour ses nombreux vergers.
On comprend bien que le mot de "Silicon" a quelque chose de technique, voire de médical …

En fait, Silicon, c'est le mot anglais pour silicium, l'un des matériaux de base des composants électroniques, plus précisément pour les industries de l'électronique et de l'informatique.

Nous avons donc décidé de prendre notre PT Cruiser et d'aller voir à quoi ressemblent ces sociétés.

Ce qui est immédiatement frappant, c'est le calme qui entoure tous ces endroits ainsi que la verdure présente, contrastant avec le bruit et le béton des autoroutes environnantes, notamment la fameuse 101 qui traverse la Silicon Valley.

Même la semaine, ça semble tellement serein qu'il est difficile d'imaginer que nous sommes au coeur de l'économie mondiale, que ces célèbres entreprises palpitent et sont des monstres d'innovation. Seuls les bouchons rappellent que tout le monde vient travailler ici.




Nous ne sommes pas sur le parvis de la Défense où les cadres se bousculent, tous habillés comme des clones.
Il n'est pas rare de voir entrer des salariés en polo et en short.
Notre voyage nous a entrainé au siège social d'Intel, sans doute une des plus grosses sociétés de la vallée. Il s'y trouve un musée relatant l'épopée d'Intel qui permet d'expliquer aux néophytes les bases de l'informatique moderne.

Il y a souvent une confusion avec le mot anglais de Silicone (avec un e) qui se traduit en français par le même mot de Silicone dont la définition (presque scientifique) indique qu'il s'agit d'une substance dérivée d'un polymère : en gros, c'est une matière plastique se présentant sous différentes formes.

Le silicon = silicium est lui un semi-conducteur. Oups, cela devient technique !!!
Un semi conducteur est donc un matériau présentant une conductivité électrique intermédiaire entre les métaux (fer, cuivre etc..) et les isolants (plastique, sable ou verre). Ils sont primordiaux en électronique, car ils offrent la possibilité de contrôler, par divers moyens, aussi bien la quantité de courant électrique susceptible de les traverser que la direction que peut prendre ce courant.

Et voila, c'est l'utilisation de cette matière qui a permis l'émergence de puces électroniques. Au travers de la gestion du courant électrique, on peut réaliser des codes informatiques pour par exemple ouvrir un fichier Word ou écouter de la musique.
Vous suivez toujours ?

Une petite expérience amusante du musée Intel nous a permis d'écrire des messages en binaire. Chaque lettre correspond à un code de 8 caractères (des octets) composés de 0 et de 1, et ces 8 octets font un 1 bit.

Nous avons presque réussi à écrire "VeroDavid" en jouant sur les combinaisons, mais disons que nous avons mis un peu plus de temps que le dernier Intel Core Duo pour écrire ces quelques lettres.

C'est donc ici qu'est née et que continue à vivre cette informatique qui est devenue notre quotidien et qui nous permet d'écrire ce blog. Intel, Apple, AMD, Nvidia, Cisco, HP etc…

Le monde ne serait pas comme nous le connaissons aujourd'hui sans la Silicon Valley !!

Pour terminer, une petite photo souvenir et une vidéo d'un jingle bien connu. On vous jure qu'on n'a pas d'actions Intel !!!

(Post écrit par David)

Sunday, January 27, 2008

SJSU


Cela faisait plusieurs semaines que j'avais repéré sur le site Internet de la SJSU - San Jose State University- des cours qui m'intéressaient pour Spring 2008 - le semestre de janvier à mai.

Après renseignements, il existe un programme d'université libre -Open University- qui permet à des électrons libres comme moi de rejoindre les vrais cours de la SJSU. Il faut juste qu'il y ait de la place et que le prof vous accepte ... et hop c'est parti. Parfait, ca semble bien.

Ah oui j'oubliais qu'au passage il faut quand même faire un petit chèque de plusieurs centaines de dollars par cours.
Et attention nous sommes à la fac publique et à San José qui n'est pas une des facs américaines les plus réputées.

Bref je me dis qu'un cours de 3h par semaine ca peut être pas mal déjà en terme d'occupation et toujours dans le but d'améliorer mon anglais dans une perspective professionnelle. En fait, c'est le département business qui m'intéresse avec des cours tels que Business and Society, Fondamentaux du Management, Communication Marketing ...

Me voilà donc partie pour le First Meeting Class - la première journée de classe. Comme il y a maintenant 13 ans à Science-Po. A la la, ca ne nous rajeunit pas !!!
Je boucle ma sacoche en n'oubliant ni ma trousse ni mon bloc-note.
Ca fait drôle à 31 ans de repartir à la fac et en plus sur un campus américain.
Je sais pas pourquoi mais y'a des images de Beverly Hills qui me reviennent en tête.


Premier constat : la fac est très étendue, c'est une ville dans la ville. Un plan est absolument nécessaire pour s'orienter.
Ce qui me frappe, c'est que l'ensemble est très coquet : il y a des pelouses, de vastes espaces verts, des grandes allées qui sont appelées Paseo, des sculptures et surtout de magnifiques palmiers californiens.

Bon, le soleil n'est pas au rendez-vous, pour tout dire, il pleut des cordes ce jour-là !!






Les bâtiments sont mignonnets, neufs dans un style andalou pour certains avec des colonnades, des azzuleros.
Au passage, j'aperçois un superbe Aquatic Center (on dirait presque une piscine olympique) ainsi qu'un gigantesque Sport Center. Ce qui me laisse à penser que la vie sportive doit être très développée.

Après être tombée sur la boutique de la fac (2 étages), je comprends vite que tout le monde semble vibrer pour les Spartans, les associations de sport de la SJSU. Visiblement c'est une institution d'être un Spartan et surtout d'en porter toute la panoplie vestimentaire.

Je suis maintenant dans un gift shop comme dans un magasin de souvenirs : à côté du rayon papeterie et presse internationale, la fac a développé un nombre impressionnant d'objets dérivés au nom de la SJSU : t-shirts, shorts, jupettes, polos, cahiers, classeurs, stylos, casquettes, tasses à café mais aussi peluches etc ...
Il est possible d'offrir à l'élu(e) de son coeur une peluche adorable avec cette inscription : Someone in the SJSU loves me : "Quelqu'un de la SJSU m'aime".
J'ai même aperçu une ligne de vêtements SJSU pour les bébés et les tous-petits !!!

Au moins 1/3 des étudiants portaient ce jour là dans la fac un sweat-shirt américain à capuche à l'effigie de la SJSU.
Il ne me semble pas que les étudiants en France arrivent le premier jour avec un pull Jussieu, Dauphine ou Lille 3 !!! L'esprit d'appartenance à la communauté serait donc beaucoup plus grand que chez nous.

Ici il n'y a pas de resto universitaires sponsorisés par le CROUS mais on retrouve les mêmes fast-foods qu'en ville : à savoir Subway, Taco Bell... Et pour aller acheter un hamburger ou un T-Shirt SJSU, il faut des dollars. Tout a été pensé, on a donc installé un pôle de
distributeurs automatiques avec la plupart des banques américaines.
Question sécurité, la fac dispose aussi de sa propre police : la SJSU Police et on trouve sur le campus tous les 300 m des bornes de secours au cas où ...

Grosso modo, la SJSU ressemble vraiment à un campus américain tel qu'on l'imagine.
Par contre, je dois avouer que j'ai eu un choc en rentrant en classe et en voyant les étudiants.

Ce n'est pas vraiment une surprise quand on y pense... mais qu'est ce qu'ils sont jeunes !!! 20, 21 ans tout au plus... Zut, ca fait quand même 10 ans d'écart par rapport à moi et je suis plus tout à fait sure d'être encore dans le trip étudiant américain. Visiblement ici la casquette version rappeur latino est de rigueur ou alors c'est le bonnet en laine qui est à la mode. Pendant le cours, les étudiants n'enlèvent même pas leurs couvre chefs et se tiennent de façon carrément nonchalante, à la limite de l'impolitesse pour moi.

Certains ont même pris leurs skate-boards qu'ils portent joyeusement sous le bras pour venir en cours. C'est vrai que le campus est étendu donc c'est sûrement pratique de se déplacer en skate ... J'aurais dû y penser avant !!! Mes rollers sont prêts ...

Les classes sont petites, ca ressemble surtout à des travaux dirigés. Rien à voir avec nos cours magistraux d'amphis.
J'ai très vite compris que ce ne serait pas comme en France. Déjà au niveau de l'atmosphère latino-rap, mais aussi au niveau de la méthode. Ici ca ne rigole pas. Le prof du premier cours "Business and Society" se présente comme ayant fait la guerre du Vietnam. Hum ... Hum... Son prénom serait-il John (Rambo) ? Il insiste sur le fait qu'il n'acceptera aucun retard ni aucune absence à son cours, qu'il y aura des "interrogations orales" chaque semaine qui comptent pour l'examen final et deux examens intermédiaires. Il se met enfin à détailler le système de notations. Au secours, ca ressemble à un vrai entrainement de Marins US pour mettre au pas les étudiants rebelles.

Il n'y aura pas de pitié pour les étudiants de l'Open University, encore moins pour les (pauvres) étrangers qui parlent mal anglais, ils seront soumis aux mêmes règles que les autres. Même rythme, même exams...

Zut, j'étais en fait plutot à la recherche de lectures et de cours d'amphis où je pourrais progresser à mon rythme, je ne m'attendais pas à un marathon d'examens et de travaux de groupes. Visiblement ici on ne travaille que par petites équipes sur des enquêtes de terrain et des projets pendant plusieurs semaines.

Donc, pas forcement facile a gérer pour moi... Je suis dubitative et je m'interroge...

Je suis très déçue finalement mais je ne me décourage pas !!!

Je vais tenter la semaine prochaine de m'intégrer dans les cours du soir de management et de marketing où j'aurais peut-être plus de chance de tomber sur des "vieux" comme moi !!!

En tout cas, cette journée à la SJSU était bien marrante et culturellement intéressante.
Attention SJSU, I'll be back on Tuesday. (je suis de retour mardi)
(Post écrit par Véro)

Tuesday, January 22, 2008

Le paf américain

Ayant été malade pendant plusieurs jours (mais rassurez-vous, ca va mieux maintenant), j'ai donc pu regarder la télévision américaine à loisirs.
Mon constat sera sans appel : si en France, la télé n'est déjà pas terrible, alors là aux US c'est carrément affligeant.

La première chose qui frappe, c'est le nombre de chaines. Si un américain s'abonne à tous les modes de réception du petit écran, il peut arriver jusqu'à plusieurs centaines de chaines.
Evidemment, on se demande à quoi ca sert d'avoir autant de programmes disponibles d'autant qu'il est impossible de pouvoir tous les regarder.
Il faut être habile avec sa zapette et avoir beaucoup de mémoire pour retrouver son émission préférée.

Ensuite ce qui énerve terriblement, c'est la pub. Chaque émission, série ou show est entrecoupée de pubs toutes les 7 minutes . De quoi vite perdre le fil de ce qu'on regarde.
Pour un film d'une heure, ca fait donc 6 pages de pubs de quelques minutes !!!
Du coup, on a laissé tomber la saison 4 de Desesperate Housewifes et on préfère regarder les épisodes en différé.

Je passe rapidement sur les speechs en l'honneur de Dieu. Rien à voir avec l'émission française "Le Jour du Seigneur". Là il s'agit de véritables prédicateurs, filmés en direct, qui chauffent toute une assemblée d'américains à l'aide d'effets de voix et de grands gestes comme si on était à un concert ou à un meeting. Pas de prêtre à l'horizon. Dieu est évoqué à toutes les sauces et ca ne gêne pas ces animateurs-gourous de mêler religion et business.
On se demande d'ailleurs s'il ne s'agit pas de sectes parfois.

Ne cherchez pas l'information internationale: Soit, l'information de ce qui se passe dans le monde est traitée de façon complètement subjective, soit il n'y en a pas, l'info est locale et est plutôt du genre rubrique des chiens écrasés. Ici, ça fait maintenant des jours et des jours qu'on nous rabache les oreilles avec l'histoire du zoo de San Francisco où un adolescent s'est fait dévoré par un lion.

Voilà rapidement quelques émissions qui ont attiré notre attention :

- The Biggest Loser - Couples : une compétition de plusieurs couples obèses qui doivent perdre du poids de semaines en semaines devant l'Amérique entière en étant soumis aux pires épreuves.

- The Celebrity Apprentice : le jury est présidé entre autre par le célébrissime homme d'affaires Donal Trump. Plusieurs candidats s'affrontent dans un contexte business et professionnel. Le but est d'établir la meilleure stratégie en entreprise et de décrocher un emploi chez Trump. Il faut dire que Donald Trump est pour les américains un modèle de réussite, c'est un peu le Bernard Tapie local mais en version big size car parti de rien, il a fait fortune pour ensuite tout perdre et se refaire à nouveau. On ne compte plus sur le marché le nombre de livres qu'il a sortis pour parler de son expérience. Sans compter qu'en homme d'affaires avisé, il a évidemment créé sa propre boutique avec des vêtements et des objets à son effigie. Vous pouvez ramener de New York un pin's Trump, si ca vous tente !!!

- Are you smarter that a fifth grader ? Etes-vous plus intelligent qu'un enfant de 10/11 ans ? Alors là, y'a de quoi s'interroger... on voit beaucoup de candidats hésiter sur des questions basiques de culture générale voire répondre n'importe quoi. Ca laisse vraiment dubitatif !!!

A venir :
The Moment of Truth - le moment de vérité : les candidats sont soumis à un détecteur de mensonges. Le but est de répondre honnêtement à 21 questions intimes qui leur sont posées afin de gagner jusqu'à 500 000 dollars. Evidemment ca va réveler à l'entourage de sombres secrets ... (par exemple, avez-vous déjà trompé votre femme ?)
Tout un programme ...

Enfin, je terminerai par cette émission désolante qu'est le Jerry Springer Show.
C'est un clin d'oeil spécial à ma soeur , Soso (elle comprendra !!!)

Lorsque j'en ai parlé à mon prof d'anglais, il s'est excusé au nom des Etats-Unis !!! c'est pour vous dire.
Peut-être l'avez-vous déjà vue en France puisqu'elle a été reprise par une des chaînes du câble ?
Alors là, on atteint les bas fonds de la télévision.
Le but est de faire venir sur le plateau des gens qui ont des problèmes dans la vie et qui les règlent en direct sur le plateau. Evidemment plus c'est trash, mieux c'est.
Le public est chauffé au maximum et n'arrête pas de scander Jerry !! Jerry !! Il prend aussi à parti les protagonistes en les insultant ou en leur criant quelquechose.
Sur le plateau, tout est fait pour que les "invités" se battent, se crêpent le chignon et s'envoient des objets à la figure sans aucune décence. Il y a même un gong qui sonne pour qu'ils sachent quand se bastonner. Une pseudo-équipe de sécurité (genre Jerry et ses drôles de dame) est là pour les tempérer.
Evidemmment l'émission qui dure depuis des années et des années est très controversée puisqu'il s'agit pour la majorité d'acteurs.
Pour compléter le tableau, Jerry Springer a embauché dans son équipe un nain mais aussi un handicapé qui n'a plus de jambes et qui se trimbale sur le plateau uniquement sur ces 2 mains tout en souriant et en faisant des pitreries.

En tout cas, Jerry Springer est l'inventeur de la télé-réalité en 1991. Vous pouvez le remercier !!!
Après la junk food américaine, voici la junk TV, c'est grâce à lui qu'on a maintenant la télé-poubelle dans le monde entier !!!

Heureusement qu'à notre installation, on a été radins et qu'on a pris seulement 15 chaines de télé !!!

Pour terminer : vive Net Flix, un système hyper astucieux de locations de DVD que tous les expatriés connaissent. C'est pratique, les commandes se passent par Internet et hop instantatément les films sont envoyés par courrier. Ensuite y'a qu'à les renvoyer chez Net Flix par l 'US Postal. En plus y'a plein de films français !!!

Sunday, January 20, 2008

Happy Birthday ... la suite !!! par David


Après cette petite soirée, un peu arrosée et terminée vers 3 heures du matin, une nuit courte et un léger mal de tête le lendemain, je venais définitivement d'en finir avec la série de la vingtaine pour démarrer celle de la trentaine !!! D'ailleurs, les messages de soutien ont été nombreux pour ce moment douloureux. Les copains et amis l'ayant passé récemment ou il y a quelques années me félicitaient de venir rejoindre le club de trentenaires où l'on semblait m'attendre. Les autres qui s'approchent de la date fatidique s'enquiéraient de savoir quel effet cela fait.
Et bien pour être honnête, pas encore grand chose. Sans doute la prochaine que l'on me demandera mon âge, je me rendrais compte qu'en disant 30, j'ai irrémédiablement quitté le club des 20.

Pour la peine (ou pour l'occasion), Véro m'avait concocté une surprise comme elle sait si bien les préparer. Une immense hotte remplie de 30 cadeaux (cela donnerait presque envie d'avoir 50 ans). Un vrai inventaire à la Prévert, sur chaque emballage; un indice pour deviner ce qu'était chaque présent. Tous ces cadeaux, pour beaucoup symboliques, ont trait aux dernières années passées, voire la dernière décennie. Je vous épargnerais la liste complète mais je vous parlerais juste de quelques uns :

Cadeau n°4 - Indice : Presque pareil qu'il y a 10 ans. Ceux qui étaient déjà présents dans ma vie lilloise, un certain 19 janvier 1998, se rappeleront peut être d'un jeux d'échec Simpson qu'ils m'avaient offert à l'époque. La suite est un jeux de dames Simpson, 10 ans après, putain 10 ans déjà. Outre ma Véro, Thomas P., Vincent D., Véro P. et d'autres étaient là à la Taverne de l'Ecu à Lille en 1998 (et même un certain Nicolas D).

Cadeau n°5 - Indice : Michelle et Kevin n'ont qu'à bien se tenir. Un superbe shaker américain à cocktail, incorporant les recettes (les Parisiens qui liront se rapelleront sûrement de la Soupe au champagne ou bien du Maitai). L'allusion à nos voisins canadiens, grands spécialistes des cocktails est bien là.

Cadeau n°9 - Indice : Il est question d'âge. Un joli magnet rapellant une citation de Mark Twain "Age is an issue of mind over matter, if you don't mind, it doesn't matter", une jolie citation en anglais et qui veut dire que l'âge est avant tout une affaire d'état d'esprit, et que si l'on y prête pas attention, cela n'importe pas.

Cadeau n°13 - Indice : En souvenir d'un voyage de ses 30 derniéres années. Un petit éléphant en pierre qui rappelle notre formidable voyage en Afrique du Sud.

Cadeau n°15 - Indice : Malheureusement, certains objectifs qu'on se fixe en étant petit, sont difficile à tenir ... Pour tes 40 ans ?. Cela a un lien avec une certaine marque de voiture allemande que ceux qui me connaissent savent que j'affectionne particulièrement.

Cadeau n°17 - Indice : Malins !!!. Deux petits singes amoureux. Je vous laisse y voir toutes les allusions que vous voulez.

Cadeau n°21 -Indice : Même les rats s'y mettent. Hum, une certaine Ratatouille m'a envoyé une photo dedicacée pour mes 30 ans.


Cadeau n°24 à 30 - Indice : I Love you ... 7 baisers, tout simplement !!

Bref, désolé pour ces longs descriptifs mais on a pas tout les jours 20 ans , euh, 30 ans !!!

Le reste des cadeaux reste top secret ;-)
A cela s'ajoute les cartes recues depuis l'autre bout du monde de mes parents, de mon frère et sa famille, de mes beaux parents et de ma belle soeur (qui pour l'occasion avait ajouté un superbe kit pour connaitre les odeurs du vin).

Merci à tous pour les marques d'attention dans ce moment d'une gravité insoutenable ;-))))

La journée a passé très vite, toujours sous le coup de ce coucher tardif (et oui, on a plus 20 ans). Le soir, une dernière surprise, Véro avait réservé dans un des meilleurs restaurants végétariens de San Francisco. Croyez moi, je prêche sans doute pour ma paroisse, mais ce genre d'endroits pourrait donner envie à des non végétariens de le devenir.

Saturday, January 19, 2008

Happy Birthday !!!

Aujourd'hui, en ce 19 janvier, journée spéciale et post particulier en l'honneur de David.

Ce n'est pas tous les jours qu'on a 30 ans.

Happy Birthday !!!

Le soleil brille ce matin en Californie et le ciel est d'un bleu azur, c'est bon signe pour démarrer une nouvelle décennie.

Les années passent et ne se ressemblent pas. C'est comme les soirées d'anniversaire.

Cette année, pas de soupe au champagne - la fameuse arme secrète de David- mais une soirée un jour en avance, le 18, arrosée au vin californien et à la tequilla (proximité oblige de la Californie avec le Mexique).
Notre moquette couleur beige crème s'en souvient encore (les américains mettent de la moquette très claire dans toutes les pièces des appartements, c'est coquet mais alors bonjour l'entretien). Elle a failli ne pas survivre à un verre complet de vin rouge malencontreusement renversé.
David a donc fêté ses 30 ans dans un joyeux tintamare. En effet, quand 15 personnes qui parlent avec un accent anglais différent se retrouvent, vous pouvez imaginer ce que çà donne !!!
Et on s'est mis aussi à la mode culinaire locale : à savoir pizzas pour tout le monde (mais attention, faites maison quand même).

Et puis pour faire passer toutes ses calories, le dessert préféré de David : la tarte au citron meringuée.

La suite est à venir, mais chuut .... c'est une surprise.

Wednesday, January 16, 2008

Santa Cruz ....un petit coin de paradis

Si San José (prononcez San - en faisant mime de tousser - Osé, ce J est muet pour les Américains, et la prononciation espagnole San Rosé est trés souvent suivie d'un "vous voulez dire Santa Rosa ?") donc reprenons, si San José est une ville à l'intérêt un peu limité, la région qui l'entoure est par contre particuliérement riche de petites villes plus sympathiques et dotée de forts contrastes géographiques, passant de la grande plaine de l'Ouest à des petites montagnes, tout en y ajoutant un peu de Normandie.


A quelques 30 miles de la maison, à l'intersection de la freeway 17 et la highway 1 (fameuse highway qui pendant un temps etait la seule à relier San Francisco et Los Angeles en une grosse journée de route de bord de mer), se trouve la ville de Santa Cruz. Plutôt ignorée des guides touristiques qui osent mettre par contre, au moins deux pages sur San Osé, cette ville est un paradis pour les surfeurs.



Petite ville d'environ 55 000 habitants, située de l'autre côté de la baie de Monterey, elle est le siège du comté de Santa Cruz. De prime abord, elle est assez étendue, n'a pas de centre ville et ne parait guére aguichante, de pauvres vagabonds semblants errer sous le soleil.
Pourtant, elle fait partie de ce genre de ville qui ont un petit quelque chose... et ce petit quelque chose, c'est un superbe front de mer decoupé en trois parties, avec une plage centrale (où un vieux parc d'attraction semble vouloir continuer à fonctionner malgré les embruns marins qui doivent rouiller ses structures), un long 'warf' (ponton) comme seuls les américains savent le faire, des parcours de velo longeant la mer. C'est donc ici que nous avons décidé dimanche dernier de réutiliser pour la premiére fois nos vélos : sans doute les seuls (ou trés rares) Decathlon et Go Sport à fouler les pistes californiennes. Un vrai bonheur que de se promener cheveux au vent, par 20 degrés, un beau dimanche de janvier. La Californie, c'est vraiment un super endroit à vivre...


Le week end, les surfeurs de tous ages et de tous niveaux viennent s'entrainer sur les longues vagues venant se briser sur ce front de mer. Nombreux sont les locaux, les gens de passage à venir les regarder. Notre parcour en vélo se prolonge sur ce front de mer où de petites ou moins petites maisons laisse imaginer le bonheur de les habiter, la plupart ayant une magnifique vue sur la mer et les superbes couchers de soleil.


Le long warf s'étirant tranquillement sur la mer permet de s'y promener ou plutôt d'y courir car les Californiens adorent cela (et d'ailleur, ils courent souvent avec la pousette du bébé devant, original non ?). Au bout de ce grand ponton, une paisible colonie de Sea lions est une sorte d'attraction permanente. Il est vrai que même si ces jolies bestioles sont souvent présentes sur la côte Pacifique, il n'empêche que pour les Européens que nous sommes, les voir évoluer sur la plage ou dans l'eau en toute liberté, constitue un fait rare. Il est donc bien difficile de ne pas les prendre en photo ...



Définitivement, même si Santa Cruz ne semble pas connaitre l'écho touristique que cette ville mérite, il faut y passer, s'y arrêter et humer un moment cet art de vivre Californien. Ah, nous allions oublier une bonne adresse si vous passez par ici, sur le port, à l'extrême gauche de la baie de Santa Cruz, un petit restaurant, Aldo, qui paie pas de mine mais qui donne une vue trés sympa sur le port, tout en extérieur, servant des brunchs, un endroit idéal pour démarrer son dimanche au soleil face à la mer.

Tuesday, January 15, 2008

Medecine naturelle et jus de schtroumpf

Brr, malgré ce superbe temps Californien de Janvier, la première chose qui frappe en regardant les températures est l'écart entre les maxis et les minis : entre 35 F le matin et 65 F l'après midi, ce qui correspond grosso modo à 0 degré le matin et 22 degrés l'après midi. Il faut donc partir avec la doudoune et mettre son short à midi.

Avec de tel changement de température, ca n'a pas manqué, Véro a pris un bon coup de froid depuis hier soir (sans doute le contre coup de nos excursions en vélo sur la baie de Santa Cruz dimanche dernier).
La pauvre a donc passé sa journée, clouée à la maison avec un sérieux mal de gorge. Après avoir épuisé la pharmacopée française à base de plantes naturelles, il fallait donc se soigner avec les médecines locales ... !!! Et soudain c'est le drame.

Comme le médecin est, disons un peu cher ici (minimum 100$ la consultation si vous n'avez pas d'assurance, en espérant qu'à ce prix il ne vous expédie pas comme le généraliste français en 10mn chrono) et que de toutes les facons les medicaments sont rarement remboursés par les assurances privés, les Américains ont donc développé tout naturellement un fort penchant pour l'automédication.



Les grandes chaines de pharmacies (ou de drugstore) ont donc poussé aux quatre coins des USA : les Walgreen, les CVS et autres Rite Aid vous aideront à vous soigner de tout ou presque (pas mal de substances sur ordonnances en France sont en vente libre ici tels que la cortisone, les somnifères ou les équivalents du Prozac). D'ailleurs à la télévision, une pub sur cinq concerne un médicament pour des maladies graves (problèmes cardiaques, dépressions, etc... par contre rarement contre l'obésité, c'est vrai que cela ferait un peu tâche entre 2 pubs pour les superbes sandwichs de telles ou telles chaines de fastfood, mais fermons la parenthèse).

Ce qui surprenant, c'est d'abord les linéaires complets de médocs. Ne serait ce que pour l'aspirine, pas moins de 15 marques qui occupent plus d'espace que le rayon shampoing d'un Monoprix parisien. Vous pouvez même choisir l'intensité et la couleur, le gout etc... A vrai dire, les emballages chaleureux et colorés vous laisseraient limiter penser qu'il s'agit de bonbons ou de vitamines. Mais non, il s'agit bien de médicaments, la longue liste d'effets secondaires indiquée au dos des boites finirait par vous convaincre.

Devant la grosse angine de Véro, ni une, ni deux, en sortant du bureau, je m'arrête au Walgreen du coin de la rue et décide de ramener quelques spécialités locales. Mais que choisir donc quand on a une angine (un sore throat dans la langue de Bush) ????


Tiens, c'est amusant le rayon "cold" ressemble comme deux gouttes d'eau au rayon "aspirin", grosso modo, les mêmes 15 marques, les mêmes emballages colorés qui vous donneraient presque envies d'être malade, à la différence que dessus c'est écrit "Cold" et donc que cela traite les affections liées aux "coups de froid". A y regarder de plus prêt, ce sont presque tous des médicaments "4 en 1", un peu comme les pastilles du lave vaisselle. Ils traitent à la fois les maux de tête, les angines, les toux, les rhumes, etc ... la tête, la gorge, les bronches et le nez. Rien que cela.

Pour avoir eu besoin d'utiliser un de ces produits il y a quelques mois, il est inutile d'utiliser toutes la boite, en général, la première pastille suffit à vous soigner d'un petit rhume (!!!). Je prends donc un petit assortiment de ces précieux remèdes : les gélules Night and Day, les pastilles pour adoucir la gorge (pareil au bout de deux pastilles, vous ne sentez même plus votre gorge) et puis un sirop étrange. A priori, cela semble être la version liquide (vaisselle) des gélules "4 en 1". Au choix, un rouge Ferrari pour le gout Cherry; un jaune tournesol pour la version Limon et un bleu Schtroumpf pour la version menthol.

Nous repasserons plus tard pour la médecine naturelle. Ici, ca ne rigole pas avec les médicaments.


Je rentre donc avec ce superbe sirop à base de jus de Schtroumpf probablement, de toutes les façons, tout les produits sont pareils et paraissent aussi sain les uns que les autres. ... A suivre !!!

Monday, January 14, 2008

The Bridge

Vu comme cela, on dirait l'armature de la Tour Eiffel repeinte en rouge ...
Et pourtant ... cet enchevêtrement d'acier appartient au pont le plus célèbre du monde : le Golden Gate Bridge.Franchement, il est absolument magnifique avec sa couleur rouge-orange.
Avec ces 1970 m de longueur qu'on peut traverser soit en voiture, soit à pied, ses 27 m de large et ses 230 m de hauteur, il est encore plus beau que dans tous les films.

Le Pont Alexandre 3 ou le Pont d'Avignon n'ont qu'à bien se tenir , le Golden Gate Bridge, c'est du lourd avec près de 150 000 mètres cube de béton et 75 000 tonnes d'acier, le tout surplombant l'Océan Pacifique.
A l'époque où il fut construit (1933 à 1937), le Golden Gate Bridge repoussa les limites du techniquement possible grâce au génie en bâtiment d'un homme : Joseph Strauss, ingénieur en chef et grâce au travail acharné de milliers d'ouvriers qui en ont bavé.
WHAOUHHH !!! Quelle merveille architecturale, on en reste encore baba.





Attention, c'est un scoop, on a croisé James Bond près du Golden Gate Bridge !!!



Sunday, January 13, 2008

La prochaine fois qu'on voudra voir du surf, on en fera nous mêmes

Mais que peuvent donc bien regarder tous ces gens ?




La Mavericks Surf Contest 2008, bien sûr.

















Il s'agit d'une des plus fameuses compétitions internationales de Surf.
Ca se passe au Nord de Half Moon Bay dont nous avons déjà parlé dans notre blog.

Le spot de surf qui est exactement tout près de Pillar Point est reconnu comme produisant l'une des plus grosses et dangereuses vagues du monde.

Minimum 7 mètres de hauteur, la vague peut atteindre jusqu'à 15 mètres après mauvais temps.
C'est la remontée soudaine et abrupte du fond marin à cet endroit précis qui provoque le déferlement de la vague.
De la plage, les surfeurs doivent ramer pendant près de 45 minutes pour l'atteindre tellement il y a de courant.
Et comme si ca ne suffisait pas, la vague se forme à un endroit entouré de rochers coupants et à moins de 1 km du bord.
Température de l'eau approximative : 15 degrés. De quoi être en hypothermie permanente.
Le positionnement de départ pour bien prendre la vague est capital, afin de ne pas se retrouver plaqué contre les rochers.
Bref, il faut être complètement fou pour surfer ici.

Pour la petite histoire, un surfeur du nom de Jeff Clark surfa ici pendant 15 ans tout seul. Il s'était mis en tête de convaincre le monde entier qu'il n'y avait pas qu'Hawai pour surfer des grosses vagues et que la Californie avait aussi "THE" WAVE. Il y a enfin réussi au début des années 90.

Depuis, Mavericks est devenu un point de passage obligé pour tout "big wave rider" qui se respecte!!!

On est bien loin de Brice de Nice, d'Igor d'Hossegor ou de .... Jeffrey d'Half Moon Bay.

Malheureusement, au final, on n'a pas vu grand chose à part le balai des hélicoptères au dessus du Pacifique et la déferlante de vagues. De quoi déjà donner des frissons dans le dos tellement de la plage, la houle paraissait forte.
Il fallait user de tous les stratagèmes possibles pour prendre de la hauteur sur les falaises et voir les surfeurs.
Certains sont venus avec leur échelle portable ou équipés de leur plus gros zoom.


















D'autres ont décidé de faire de l'escalade.

Vous le reconnaissez ?















Allez, pour le fun, voilà juste une photo d'un surfeur compétiteur. Prenez vos jumelles.

Comme le disait très justement Michelle, notre copine canadienne, la prochaine fois qu'on voudra voir du surf, on en fera nous-mêmes !!!

Friday, January 11, 2008

THE TERMINATOR : "Your future is in its hands" Votre futur est entre ses mains


Tout d'abord, un petit "Total Recall" au sujet de ce "Last Action Hero" en video :


Vous l'avez reconnu ? C'est sûr qu'il était un peu plus jeune à l'époque.

En tout cas, rien n'a changé : Les Californiens peuvent toujours dire " Our future is in its hands" (petit cours de prononciation, dites : aour fioutcheur ez ine itss hhhhhandsss) " Notre futur est entre ses mains".

Depuis quelques jours, la Californie est en émoi à cause d' Arnold Swartzenegger - appelé ici par tous : Governator.

Dans l'idée collective, la Californie est un état riche mais il faut savoir qu'elle va flirter prochainement avec un niveau de déficit budgétaire de 14 milliards de dollars.

L'état d'urgence a donc été décrété et Governator a présenté ses mesures de redressement.

Les principaux points sont les suivants :

- réduction des dépenses concernant les écoles publiques à tous les niveaux scolaires
- réduction du budget alloué aux soins médicaux pour les plus démunis
- fermeture de 48 parcs nationaux dont 9 dans la région de San Fransisco
- relaxe de 35 000 prisonniers qui sont aujourd'hui enfermés à différents endroits en Californie

Cela n'est évidemment pas du goût de tout le monde et les principaux opposants parlent de futures mesures injustes pour les plus pauvres et les plus faibles.

"True lies "? "Collateral Damage" ?

Comme aux Etats-Unis, il n'y a pas grand chose de public, la marge de manoeuvre de Governator est faible.

Les 2 premières mesures sont malheureusement classiques, économiquement parlant, mais d'un point de vue français, les 2 dernières sont des plus originales.

Fermer des parcs nationaux aux Etats-Unis, c'est comme si en France, on fermait des musées ou qu'on interdisait au public certains sites de visite parce qu'ils coûtent trop chers à entretenir.

Quant à relâcher des prisonniers, sur quel critère va t-on se baser ? Est-ce que ca ne pose pas un problème de sécurité publique de relâcher des individus dangereux ?

Ici le débat fait rage.

Thursday, January 10, 2008

Ti Pi !!! Ti Pi !!


Lundi soir, direction Oakland pour aller voir un nouveau match de basket (merci beaucoup Roger pour ce cadeau de Noel). Dans la baie de San Fransisco, l'équipe de NBA locale est celle des Golden State Warriors.
On n'a pas choisi n'importe quel match. Tant qu'à faire, on s'est dit que ca serait bien de voir des grosses pointures. Et ça tombe bien : les Golden State Warriors jouent contre les Spurs de San Antonio (les concurrents de la Californie du Sud). Il s'agit de deux grosses équipes.

En plus, dans l'équipe des Spurs il y a un petit frenchie très célèbre : TP !! Prononcez TiPi comme Tony Parker. On va le voir jouer en chair et en os et çà c'est chouette.

Petite différence par rapport au match que nous avions vu à New York : on est à Oakland, la troisième ville la plus dangereuse des Etats-Unis. Ca se sent déjà sur le parking en arrivant. Rien à voir avec le public un peu touristique du Madison Square Garden à NY. Là il s'agit d'un "vrai" public bien chaud de supporters, essentiellement masculins, de vrais américains pur jus qui sont venus soutenir leur équipe : les Golden State Warriors.
Ca nous fait un peu penser à un match du PSG.
Surtout ça crie et ça hurle de toute part. Ca nous fait toujours penser à un match du PSG. Les injures contre l'équipe des Spurs fusent de toute part. Ca nous permet aussi du coup d'apprendre un vocabulaire anglais qu'on ne peut entendre que dans ce genre d'endroit et sûrement pas de la bouche des profs de Berlitz.
Ce qui est drôle, c'est que les américains n'arrêtent pas de se lever pendant le match pour aller chercher de la nourriture. Ils reviennent tous avec des grosses boîtes de frites bien grasses, des bretzels, des tacos et de la bière. C'est hallucinant tout ce qu'ils peuvent avaler !!!


Tout est fait en plus au niveau du spectacle pour maintenir le délire :
- distribution de pizza lancée au compte-gouttes dans les gradins

- mascotte qui chauffe la salle
- spectacle de gymnastique rythmique













et surtout les Warrior Girls sont là !!! Par forcément très classes mais çà amuse la foule














Si vous voulez voir de plus près à quoi ressemble une équipe de pompoms girls de NBA... cliquez sur le lien ci-dessous. Aucun commentaire, les photos parlent d'elles-mêmes http://www.nba.com/warriors/dance/Warrior_Girl_Index.html

Au début, on encourage l'équipe des Spurs mais on est cernés de supporters des Golden State. Très vite, on comprend qu'il vaut mieux se taire ou sinon c'est à nos risques et périls. Nous n'avons jamais vu un public aussi peu fairplay : dès qu'un Spurs touche le ballon ou fait une passe, il se fait huer. Idem quand il marque un panier. Tout le monde scande alors pour les Warriors : DEFENSE !! DEFENSE !!!
Nous vous laissons imaginer le nombre de fois où notre TP préféré s'est fait siffler.


Au début, le bougre n'était pas très impressionnant. De là où on était, il paraissait même plus petit que la moyenne des autres joueurs. Sur le terrain,

il a une drôle de dégaine un peu nonchallante. On voit tout de suite que c'est un joueur technique et pas physique.
Ca se confirme, il n'est pas très bon aux tirs de loin. Par contre, son grand truc c'est les accélérations individuelles dans les contres et les passes où - ni vu ni connu- il se positionne juste en-dessous du panier pour marquer avec un geste fantastique du poignet. Dans ces cas là, c'est du grand Parker.







Le match a été très serré, un suspense d'enfer, les deux équipes se rattrapant au niveau du score l'une après l'autre. 6 secondes avant la fin du match, TP donne l'égalisation aux Spurs avec un tir à trois points. Comme quoi ...
Dans l'arena, c'est le délire. Les supporters des Golden State Warriors n'arrêtent pas de siffler et d'hurler. Le ciel vient de leur tomber sur la tête. Les Golden State Warriors finiront quand même par l'emporter 130 à 120 sur les Spurs durant la période de prolongation (overtime).
Encore une fois c'était du grand show à l'américaine !!!
D'autant qu'il y avait aussi un frenchie moins connu dans l'équipe des Golden State Warriors : Mickael Pietrus.
Quelques semaines plus tôt, il y avait eu une joute verbale entre les deux français, TiPi ayant critiqué devant les médias américains le jeu de Pietrus. Depuis, c'était la première fois que les 2 joueurs se retrouvaient pour un face-à-face sur le terrain.

Wednesday, January 09, 2008

Nico, last but not least

Pour en terminer avec la sarkomania ambiante des deux côtés de l'Atlantique, les anecdotes du jour continuent. Ce matin, cela n'a pas raté, le prof d'anglais de Véro est arrivé tout fier avec le dernier San Francico Chronicle et son article intitulé 'Nicolas Sarkosy suddenly coys with the medias', ce qui en bon francais veut dire 'Nicolas Sarkosy faussement modeste avec les médias'. La pauvre a dû commenter les pitreries de notre cher président pendant une heure. Comme si cela n'était pas suffisant, le prof a cherché à comprendre comment un président pouvait être élu, divorcer et être remarié en l'espace de six mois. Quand à moi, les news de CNN passant en boucle dans l'ascenceur du bureau m'ont rappelé plusieurs fois que notre président était devenu une vraie star aux USA.

Et pas seulement lui, mais aussi son fils qui partage aujourd'hui avec son pére, la une du San Francisco Chronicle. Il parait que Pierre Sarkozy de son petit surnom de rappeur 'Mosey' écrit et produit des morceaux de rap pour le célébre rappeur francais 'Poison' (!!!?), un rappeur plutot anti sarkozyste apparemment. Une crise d'ado encore en cours ? Vous trouverez ci joint l'article en question . http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/n/a/2008/01/08/international/i130037S50.DTL&hw=pierre+sarkozy&sn=002&sc=454


Pour en terminer avec le chapitre des sarkozysmes, nous vous mettons un lien vers le meilleur extrait de sa conférence de presse où les médias américains le jugent 'faussement modeste'. Vous vous ferez vous même votre opinion car pour Nico, "avec Carla, c'est du sérieux". Enjoy et bonne rigolade.

http://www.actualite-de-stars.com/people/004923.html
ou
http://www.wat.tv/playlist/492571/video/788933/avec-carla-est-serieux.html


PS : Vous aurez noté que la conférence de presse provient non pas du Monde, du Figaro ou mieux du site officiel de l'Elysée mais bien d'Actualité de star. Nous attendons le prochain épisode avec beaucoup d'impatience.