Et voilà c'est fait, encore un nouvel Etat à notre tableau de visite des Etats-Unis et non pas n'importe lequel : le Texas.
Quand on pense au Texas, c'est plein de choses qui nous viennent en tête: les cow-boys, les ranchs et les élevages, le pays du pétrole, George W. Bush, Dallas et son univers impitoyable ...
Tout çà existe bel et bien et nous avons pu en avoir un bel aperçu le week-end dernier.
Il semblerait qu'il y ait au Texas une fierté locale très prononcée : au Texas, on n'est pas américain, on est d'abord texan un point c'est tout.
Comme point de chute nous avons choisi Houston au Sud du Texas (3h30 de voyage de la Californie quand l'avion n'est pas en retard - encore merci Continental Airlines !! et deux heures de décalage horaire).
Nous sommes partis avec Warren, notre copain Sud Africain.
Nous avons été plus que surpris en découvrant que cette partie du Texas ressemble étrangement aux Caraîbes, un peu comme à Cuba ou à la Guadeloupe. On aurait dû s'en douter, il faut dire que la Louisiane n'est pas loin aussi et que Houston est située à 1h du Golfe du Mexique. C'est notamment très prononcé sur la côte avec des maisons à pilotis et dans la ville de Galveston où règne une ambiance très jamaïquenne.
L'idée était d'assister samedi après-midi au 76ième rodéo annuel de Houston, l'un des plus importants des US et pour cela nous avions réservé nos places longtemps à l'avance.
Le matin, histoire de nous mettre dans l'ambiance, nous sommes passés acheter nos chapeaux de cow-boy et cow-girl chez Cavenders, une chaîne de magasins spécialisée dans les vêtements et accessoires Western.
Dépaysement total. Imaginez-vous dans un Décathlon avec un gigantesque rayon Rodéo.
Nous découvrons que le chapeau est ici une institution, pas question d'aller à un rodéo sans lui. C'est tout un art. Les plus beaux valent une petite fortune et sont faits sur mesure.
Nous voilà donc parés pour le show.
Direction le Reliant Stadium où se tient l'évènement. C'est toujours drôle de constater que les stades ou les gymnases portent aux US le nom de marques commerciales : pas de Zénith ou de Bercy à l'horizon mais plutôt des Reliant Stadium, Minute Maid Stadium, Oracle Arena .... Un Coca Cola Stadium doit sans doute exister quelque part !!!
L'ambiance est super bon enfant et l'extérieur du rodéo ressemble à une gigantesque fête foraine. Il y a beaucoup de manèges mais aussi des échopes avec toute sorte de nourritures. Le must revient au stand d'épis de mais grillés et au stand de rôtisserie d'immenses cuisses de dinde.


L'intérieur du stade se remplit vite pour assister aux épreuves de rodéo. Ce samedi, il s'agit d'un round d'une Super Série. Ca ne rigole pas, les cow-boys sont inscrits dans une des 7 spécialités de la compétition et sont 5 ou 6 à se faire concurrence dans chaque catégorie. Leurs performances sont jugées. L'objectif est bien-sûr d'être le meilleur au classement général pour accéder ensuite aux demi-finales qui se tiendront quelques jours plus tard.
Devant nos yeux se succèdent donc des épreuves de : Bull riding (rodéo de taureaux), Bareback Riding (rodéo à une main de chevaux), Saddle Bronc Riding (rodéo à deux mains de chevaux sauvages), Barrel Racing (course d'obstacles en forme de tonneaux, à cheval), Steer Wrestling (course, lasso et plaquage au sol d'un petit boeuf après être descendu de cheval) , Team Roping (lasso à cheval en équipe pour attraper une vachette), Tie-Down Roping (lasso individuel à cheval pour attraper une vachette).
C'est très technique et très spectaculaire , parfois malheureusement brutal pour les animaux.
Tout çà existe bel et bien et nous avons pu en avoir un bel aperçu le week-end dernier.
Il semblerait qu'il y ait au Texas une fierté locale très prononcée : au Texas, on n'est pas américain, on est d'abord texan un point c'est tout.
Comme point de chute nous avons choisi Houston au Sud du Texas (3h30 de voyage de la Californie quand l'avion n'est pas en retard - encore merci Continental Airlines !! et deux heures de décalage horaire).
Nous sommes partis avec Warren, notre copain Sud Africain.
Nous avons été plus que surpris en découvrant que cette partie du Texas ressemble étrangement aux Caraîbes, un peu comme à Cuba ou à la Guadeloupe. On aurait dû s'en douter, il faut dire que la Louisiane n'est pas loin aussi et que Houston est située à 1h du Golfe du Mexique. C'est notamment très prononcé sur la côte avec des maisons à pilotis et dans la ville de Galveston où règne une ambiance très jamaïquenne.
L'idée était d'assister samedi après-midi au 76ième rodéo annuel de Houston, l'un des plus importants des US et pour cela nous avions réservé nos places longtemps à l'avance.
Le matin, histoire de nous mettre dans l'ambiance, nous sommes passés acheter nos chapeaux de cow-boy et cow-girl chez Cavenders, une chaîne de magasins spécialisée dans les vêtements et accessoires Western.
Dépaysement total. Imaginez-vous dans un Décathlon avec un gigantesque rayon Rodéo.
Nous découvrons que le chapeau est ici une institution, pas question d'aller à un rodéo sans lui. C'est tout un art. Les plus beaux valent une petite fortune et sont faits sur mesure.
Nous voilà donc parés pour le show.
Direction le Reliant Stadium où se tient l'évènement. C'est toujours drôle de constater que les stades ou les gymnases portent aux US le nom de marques commerciales : pas de Zénith ou de Bercy à l'horizon mais plutôt des Reliant Stadium, Minute Maid Stadium, Oracle Arena .... Un Coca Cola Stadium doit sans doute exister quelque part !!!
L'ambiance est super bon enfant et l'extérieur du rodéo ressemble à une gigantesque fête foraine. Il y a beaucoup de manèges mais aussi des échopes avec toute sorte de nourritures. Le must revient au stand d'épis de mais grillés et au stand de rôtisserie d'immenses cuisses de dinde.


L'intérieur du stade se remplit vite pour assister aux épreuves de rodéo. Ce samedi, il s'agit d'un round d'une Super Série. Ca ne rigole pas, les cow-boys sont inscrits dans une des 7 spécialités de la compétition et sont 5 ou 6 à se faire concurrence dans chaque catégorie. Leurs performances sont jugées. L'objectif est bien-sûr d'être le meilleur au classement général pour accéder ensuite aux demi-finales qui se tiendront quelques jours plus tard.
Devant nos yeux se succèdent donc des épreuves de : Bull riding (rodéo de taureaux), Bareback Riding (rodéo à une main de chevaux), Saddle Bronc Riding (rodéo à deux mains de chevaux sauvages), Barrel Racing (course d'obstacles en forme de tonneaux, à cheval), Steer Wrestling (course, lasso et plaquage au sol d'un petit boeuf après être descendu de cheval) , Team Roping (lasso à cheval en équipe pour attraper une vachette), Tie-Down Roping (lasso individuel à cheval pour attraper une vachette).

Pour le rodéo, nous nous rendons compte que les mouvements de fougue des taureaux et des chevaux ne sont pas naturels. Ils ont une ceinture placée au niveau de leurs parties génitales durant tout l'exercice. Avant de laisser partir l'animal sur la piste, un organisateur tire un grand coup sur la ceinture. Donc le cheval ou le taureau qui a très mal s'emporte, fonce comme un fou et veut éjecter le cow-boy qui le chevauche. Le rodéo dure alors pendant 8 secondes où le cow-boy lutte pour ne pas tomber plus ou moins avec grâce.

Nous pensions naïvement qu'il allait s'agir d'animaux purement sauvages...

Nous pensions naïvement qu'il allait s'agir d'animaux purement sauvages...
Le rodéo s'est terminé par un concert de musique country avec Martina Mc Bride, l'une des chanteuses de country les plus populaires aux US. Ah c'est sûr que ca change de la pop ou du rock !!
En sortant de la salle, nous ne résistons pas à aller faire un tour au Carnival, la fête foraine. Nous nous arrêtons devant un jeu de fléchettes où il faut crever des ballons roses. Bingo !!! Nous réussissons à gagner deux adorables peluches : Duckie, un canard et Marguerite, une vache.
So cute ... comme disent les américains (trop mignons).
Warren, lui, essaie le lancer de balle dans des jarres. Raté ! Il est super déçu car il voulait ramener de Houston une tortue géante en peluche. Finalement, c'est un mal pour un bien, car à l'aéroport ca ne serait pas passé inaperçu.
Voilà une journée encore bien remplie, d'autant que le matin nous nous étions rendus au NASA Center. Houston, Houston, we have a problem .... Ca vous rappelle quelquechose ?
Faute de temps, nous avons décidé de ne pas trop visité les expositions et autres attractions style Disneyland mais de voir plutôt les vrais bâtiments de la NASA. What is behind the scene ?
On nous prévient, ce n'est pas du cinéma, c'est bien la réalité même si nous sommes dans un petit train touristique qui nous ballade.
Franchement même dans ces conditions, ca fait un petit quelquechose de se dire qu'on est à la NASA.
C'est comme si l'histoire spatiale et internationale dont nous avons tellement entendu parlé quand nous étions à Sciences-Po prenait enfin sens. Un morceau de l'histoire de l'humanité se trouvait là sous nos yeux ...
La NASA autorise donc la visite (au travers d'une vitre) d'une vraie salle de mission, c'est-à-dire là où sont controlés les lancements des satellites et des navettes. On retrouve bien les mêmes éléments de décor que ce qu'on a pu voir à la télé quand les ingénieurs de la NASA ont les yeux rivés sur les écrans et que soudain ils se mettent à applaudir car la mission est réussie.
Nous avons eu accès (enfin toujours derrière une vitre) au centre de formation des astronautes situé dans un gigantesque hangar.
Enfin le top du top a été de pouvoir se ballader autour d'une navette Apollo et de l'ensemble de ses modules. C'est tellement gigantesque que la navette occupe un hall à elle toute seule.


C'était notre manière à nous d'aller sur la lune !!!
En sortant de la salle, nous ne résistons pas à aller faire un tour au Carnival, la fête foraine. Nous nous arrêtons devant un jeu de fléchettes où il faut crever des ballons roses. Bingo !!! Nous réussissons à gagner deux adorables peluches : Duckie, un canard et Marguerite, une vache.
So cute ... comme disent les américains (trop mignons).
Warren, lui, essaie le lancer de balle dans des jarres. Raté ! Il est super déçu car il voulait ramener de Houston une tortue géante en peluche. Finalement, c'est un mal pour un bien, car à l'aéroport ca ne serait pas passé inaperçu.
Voilà une journée encore bien remplie, d'autant que le matin nous nous étions rendus au NASA Center. Houston, Houston, we have a problem .... Ca vous rappelle quelquechose ?
Faute de temps, nous avons décidé de ne pas trop visité les expositions et autres attractions style Disneyland mais de voir plutôt les vrais bâtiments de la NASA. What is behind the scene ?
On nous prévient, ce n'est pas du cinéma, c'est bien la réalité même si nous sommes dans un petit train touristique qui nous ballade.
Franchement même dans ces conditions, ca fait un petit quelquechose de se dire qu'on est à la NASA.
C'est comme si l'histoire spatiale et internationale dont nous avons tellement entendu parlé quand nous étions à Sciences-Po prenait enfin sens. Un morceau de l'histoire de l'humanité se trouvait là sous nos yeux ...

Nous avons eu accès (enfin toujours derrière une vitre) au centre de formation des astronautes situé dans un gigantesque hangar.
Enfin le top du top a été de pouvoir se ballader autour d'une navette Apollo et de l'ensemble de ses modules. C'est tellement gigantesque que la navette occupe un hall à elle toute seule.


C'était notre manière à nous d'aller sur la lune !!!
1 comment:
Pas de traces de Ben Affleck? Bruce Willis??
Quel dommage!! ;-)
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